Dans l’univers des bijoux et des médailles de baptême, on entend parfois parler de pierres précieuses, mais aussi de pierres semi-précieuses et même de pierres fines. Si l’on connaît assez bien la signification d’une pierre précieuse, beaucoup de personnes ignorent les nuances apportées par les termes « semi-précieuse » et « fine » ainsi que les réglementations qui s’appliquent.
La pierre semi-précieuse : une appellation à éviter
Le 1er article du décret n°2002-65 du 14 janvier 2002 relatif au commerce des pierres gemmes et des perles interdit clairement l’usage du terme « pierre semi-précieuse »[1]. Celui-ci ne doit pas être utilisé pour les pierres gemmes, les pierres synthétiques et artificielles, les matières organiques utilisées en joaillerie, les perles fines, les perles de culture ou encore leurs imitations.
Certaines pierres, qui pourraient entrer dans la catégorie des « semi-précieuses », sont désormais appelées pierres fines, en vue de respecter la réglementation. Parmi elles, on peut citer l’améthyste, le lapis lazuli, l’onyx, l’opale, le péridot, la pierre de lune, la topaze ou encore la tourmaline.
Tout ce qu’il faut savoir sur les pierres fines
Afin d’éviter l’utilisation de termes commerciaux trompeurs, on parle uniquement de « pierres précieuses » et de « pierres fines » dans le jargon de la bijouterie et de la joaillerie. Mais à quoi fait-on précisément référence quand on évoque les pierres fines ?
Des pierres qui ont une grande valeur
Il faut savoir que certaines pierres, comme l’opale ou l’améthyste, étaient auparavant considérées comme des pierres précieuses. Mais au fil des années, on a été amené à découvrir de nouveaux gisements plus ou moins importants, ce qui les a rendues plus faciles à trouver, et donc moins « précieuses ».
C’est la raison pour laquelle nous comptons aujourd’hui uniquement quatre pierres précieuses, et de nombreuses autres pierres fines.
Bien qu’elles soient moins rares que les pierres précieuses, les pierres fines demeurent des objets d’une grande valeur. Le coût varie de manière importante d’une variété à l’autre, mais il peut aussi être amené à évoluer en fonction du type de bijou sur lequel la pierre est sertie.
Les pierres fines les plus connues
Certaines pierres fines, comme l’améthyste, sont extrêmement connues, et réputées pour leur qualité. Cette jolie pierre, que l’on reconnaît grâce à sa couleur violacée caractéristique, contient du fer qui lui donne justement cette teinte.
Les améthystes qui ont le plus de valeur sont celles qui affichent un violet profond, avec une saturation importante et une teinte unifiée. Ce sont des pierres dures et résistantes, qui peuvent être chauffées à très haute température.
La nacre, également très répandue, est utilisée par les joailliers depuis l’âge de bronze. Ce mélange formé par de l’argonite, du calcium et du carbone provient d’un phénomène naturel, ce sont les mollusques qui produisent organiquement la nacre. Celle-ci affiche une apparence laiteuse, avec de magnifiques reflets irisés.
Parmi les autres pierres fines très recherchées, on peut aussi citer l’opale, qui peut être blanche, d’eau, de feu ou encore noire et qui provient essentiellement d’Australie, du Mexique et des États-Unis. Ses cristaux présentent la particularité de ne pas avoir de forme spécifique. Pour la petite anecdote, on ne peut pas trouver deux opales semblables dans la nature, ce qui contribue naturellement au prestige de la pierre.
Vous ne souhaitez pas forcément acheter une pierre précieuse pour fêter la naissance d’un enfant dans la famille ? Dans ce cas, renseignez-vous sur ce qui est possible afin d’offrir une médaille pour un baptême.